[Olpc-france] Portables, antennes relais, WiFi: TcherMOBILE ?

[Bastien]

"LASKE, Lionel (C2S)" <LLASKE at c2s.fr> writes:

> · Pourquoi ne parle t’on du Bluetooth qui équipe, encore plus que le
> WiFi, tous les téléphones et les consoles de jeux : Nitendo DS et
> autre Sony PSP ?
>
> · Pourquoi ne parle t’on pas des ondes hertziennes diffusant la radio/
> télévision dont l’exposition est encore plus ancienne ?

Et pourquoi marginaliser ceux qui, comme moi, réagissent mal à la
kryptonite?

> · Les pays en voie de développement n’ont-ils pas droit d’avoir accès
> aux même avantages et donc aux mêmes risques que les pays développés ?

C'est sur ce seul point que je voudrais réagir.

La question de la dangerosité des ondes Wifi du XO m'a été ouvertement
posée lors des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre, en juillet 2008.
Si mes souvenirs sont bons, c'était justement dans une période où les
journaux, notamment Le Monde, avaient publié des articles présentant les
arguments et revendications (et symptômes) des personnes qui luttaient
contre cela.

Voici en gros la réponse que j'ai faite.

Tant qu'on a pas de conviction scientifique sur la dangerosité des
ondes, c'est le principe de précaution que l'on doit faire jouer. 

Mais ce principe ne s'applique pas de la même manière dans tous les
contextes.  Par exemple, en France, nous avons des informations, un
débat, et - la plupart du temps - la liberté d'appliquer ou non ce
principe au niveau individuel : je lis l'article du Monde, je prends
conscience d'un danger lié à mon téléphone portable, je m'achète un
kit main libre.

Dans d'autres pays, il n'y a ni débat, ni possibilité que l'individu
décide librement.  Dans le cas des ondes Wifi, si on veut interdire le
wifi au motif que cela représente un danger, ça aura comme conséquence
de bloquer *complètement* des projets comme OLPC - et non de laisser
chaque personne libre de décider pour elle-même.

Mon avis est qu'il est plus dangereux de laisser se creuser le retard
informatique des pays en voie de développement que de les exposer à un
risque encore mal connu.

-- 
 Bastien